LES ARTISTES MEMBRES

Les artistes membres de CasaEspoir

07-Azou& laye
ASSANE THIAM
 et ABDULAYE SANÉ KTPUDJI

 

07-FafadiFAFADI

À neuf ans, il commence à peaufiner sa voix sous la supervision de sa mère et de ses frères et sœurs. Ce qui l’intéresse, c’est la musique reggae. Tout comme elle, il est influencé par cette musique fort populaire du début des années 1980. Ce jeune originaire du Ziguinchor au Sénégal est attiré par ce style anglophone venu tout droit de la Gambie. Ce qui fait de lui une culture variée, qui lui permet d’allier aisément : anglais, français, mandingue, le créole et le wolof dans ses chansons. Il représente le reggae africain de cette nouvelle génération, ce qui lui permet encore aujourd’hui d’être apprécié d’un grand public.

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07-Zal CissokoZAL  CISSOKO

Né au Sénégal, il joue de la musique depuis ses 11 ans. Très tôt également, il chante et compose en mandingue et en wolof des chansons inspirées du répertoire ouest-africain. Il perfectionne sa pratique de la kora auprès de son père, Diéourou Sissokho, et d’un maître de l’instrument, Toumani Kouyaté, et accompagne l’auteur compositeur sénégalais El Hadj NDiaye.

Il embarque pour le Québec à la fin des années 1990 et y joue notamment avec les frères Diouf, Richard Séguin, le Montréal Jubilation Choir, Corneille, Monica Freire, Lilison, IKS, Muna Mingolé, Alpha Yaya Diallo… Il fait sonner son instrument également pour des musiques de films dont Un dimanche à Kigali de Robert Favreau. À Las Vegas, il participe au spectacle « O » du Cirque du Soleil.

En 2004, il fonde son propre groupe, nommé Buntalo. Il s’entoure pour cela de musiciens montréalais originaires d’Afrique de l’Ouest : Aboulaye Koné à la guitare, David Mobio au clavier, Manu Pelé à la basse et Thomas Niamke Ehui à la batterie. Leur répertoire est composé de créations originales de Zal Idrissa Sissokho et de Manu Pelé ainsi que de pièces classiques mandingues, qu’il chante en malinké et en wolof. Une large palette permettant de faire cohabiter tradition et modernité. En 2007, plusieurs de ses chansons apparaissent sur la compilation du festival international Nuits dAfrique. Un avant-goût prometteur d’un album complet qui ne tardera pas.

En février 2008, Zal bénéficie dune belle reconnaissance : il reçoit le prix OQAJ-Rideau des Amériques décerné pour lexcellence de sa performance, la générosité de sa présence sur scène et pour la beauté de ses métissages musicaux. Il sort son premier album, tant attendu, dans la foulée. Il s’intitule Silaba (« la grande route »). Cet hommage aux ancêtres présente son inestimable héritage musical et retrace la « grande route » que Zal a parcourue depuis ses débuts au Sénégal.

 

07-KTPUDJABDULAYE SANÉ KTPUDJI

Artiste peintre, poète et musicien

Parti de ses terres pour une quête qu’il ne sait jusque là expliquer, il se retrouve
en terre étrangère où il a accompli des études de tourisme……..
A la fin de sa formation, le destin voulut qu’il y fasse ses premiers pas dans la vie professionnelle, mais n’étant vraiment pas fait pour rester entre quatre murs à s’occuper des même choses qui reviennent toujours, il choisira encore de partir, de voyager sans bouger
-de partir dans sa tête
-de partir par sa plume
-de partir par le son, le rythme
-de partir par le crayon, le pinceau.

Ce voyage qui est comme un retour vers ses origines sans départ et en solitaire lui permit de découvrir qu’il avait plusieurs voies  qui lui permettent de transporter tout un monde chez lui sans avoir eu le besoin de prendre un ticket.
« Il était seul
seul sans âme qui vive autour de lui
seul sans percevoir le moindre mouvement d’une personne arpentant ces palmiers laissant jaillir leurs branches vers le ciel
seul sans déceler le moindre mouvement d’un poisson dans cette eau qui attire souvent sa vision
Il était seul
seul distrayant sa vision par les ondes qui s »agrandissent dans cette matière fluide devant lui
seul s’habituant à cette solitude par ce léger vent qui faisait vaciller cette végétation luxuriante derrière lui
seul entonnant de temps à autre une chanson qui lui rapprochait de la vie familiale.
Il était seul
seul percevant faiblement le gazouillement de la faune très lointaine
seul s’ efforçant d’écouter les conversations de ses proches sous l’arbre à palabre
seul entrevoyant dans les rues de son village les amis se dirigeant vers leurs loisirs habituels
seul
seul, séparé des siens, de ses amours.

Tout en ayant cette sensation de solitude dans laquelle des souvenirs s’égrainaient au gré des humeurs changeants, il se mettait à faire des traits, des traits qui matériellement donnaient sous ses yeux tout un monde incroyable dans lequel il se laissait aller sans savoir pourquoi:
-serait ce pour fuir sa réalité quotidienne?
-serait ce pour s’évader de son corps?
-ou serait ce tout simplement que sa main aurait des aptitudes au graphisme ce qui lui incite à l’utiliser pour tuer le temps.

Il vous demandera de cliquer sur www.ktpudj.com/expo pour effectuer  » une voyage avec le noctambule », un texte qui n’est pas là pour expliquer son art pictural mais pour encore exprimer un état d’âme dans lequel ces images ont été conçues.

Après le « voyage du noctambule », il pourrait continuer son périple par le rythme de la percussion »djémbé » mais hélas! Cela ne pourrait se matérialiser sur papier, pourquoi ne pas vous laisser bercer par ces paroles d’une de ses chansons qu’il rythme au « djembé »

« Fleuve sous un ciel rocailleux
ciel sur un peuple en délire
peuple à travers champs et rizières
« kassumay » dans ton sourire

seul, perdu dans mes pensées
qui ne sont que souvenir d’enfance
là bas à travers les forets
où « djimukor » était roi

Parti, en vol comme flamant rose
en dessus des palmiers et fromagers
perçois c’est bien le Casamance
 » kassumay » dans son sourire

           Abdoulaye Ktpudj Sanè

Exposition de tableau d’Art et Démonstration de DJEMBE

peinture